1. Le camouflage fait il partie de votre pratique dermatologique ?
Je préfère le mot maquillage à celui de camouflage.
Il s’agit d’un maquillage médical. Il ya quelques années, le maquillage n’était pas recommandé par les dermatologues. Aujourd’hui, on sait qu’il améliore la qualité de vie de nos patients. Les produits disponibles sans parfum ni, conservateur, non comédogènes, ne présentent aucun risque d’irritation ou de sensibilisation. Je conseille et je recommande le maquillage médical à mes patients.
2. Quels conseils formulez-vous ?
Avant tout maquillage, il faut appliquer une base.
On utilise ensuite un correcteur de teint, le plus proche de la couleur de la peau. Celui-ci est appliqué en petite quantité et étiré en douceur. Pour neutraliser la couleur rouge, on peut mettre avant l'application un produit de teint en très petite quantité. Pour le rouge, on peut utiliser le vert, couleur complémentaire, mais aussi le jaune sur des peaux plus pigmentées.
3. Plus généralement, comment abordez-vous le maquillage médical avec vos patients ?
J’en parle systématiquement à mes patients, au détour d’un acte laser, par exemple, ou s’il existe des cicatrices d’acné.
Je rassure le patient en lui expliquant qu’il ne risque pas d’aggravation. Je lui fais tester la consistance des produits. Je lui propose une démonstration sur une zone rouge. Le patient est toujours surpris du résultat ! Je lui apprends ensuite les gestes de base du maquillage médical qui sont simples et rapides.